Espace minuscule, contraignant, abri ou au contraire espace onirique nous embarquant en voyage : le décor se plie et se déplie, se construit et se déconstruit sur place, et c'est par lui que commence la danse. Une danseuse qui cherche, efface, rature et recommence, sur la trace d'une histoire qu'elle semble avoir oubliée. Avec sa grande robe-chrysalide pour seul bagage. Un poste radio : une mélodie comme une rengaine, des murmures et des rires d'enfants. Ce jour où tout a disparu questionne l'oubli et les frontières qui nous séparent du passé, des autres, mais aussi d'un pays imaginaire perdu à jamais, bousculé par des événements qui sont tus, mais à travers lesquels résonnent des histoires intimes comme universelles, de départ, de frontières et de quête de soi pour trouver sa place